Le félibre
Dans le secret hanté par la peur
Où émerge cette énigmatique subversion
De l’âme, de l’être et des choses
Je me confronte aux somptueuses apparences
Transe vertueuse sur l’essentiel
Garde-fou de ce qui importe vraiment
Dans les tribulations de la sincérité
Du juste, du humble, du véritable
Armé de lettres, paré de raison
Bannière de la prudence entre les mains
Au milieu d’un joyeux bordel rassurant
Que l’on déteste en l’admirant
Le poète trace un chemin piétiné
Oublié, déconsidéré, méprisé
Mais le sillon est tracé et le monde n’oublie jamais
Murmurant la voie à celui qui suivra
Curieux de ce qui l’entoure et honnête
Les précédents porteurs de pas