Si l’on porte l’oreille au-delà du présent
Un monstre décharné pousse des cris immondes
Et trembler de douleur, exsangue, le tympan
Dans le néant du corps à l’âme vagabonde

Par sa marche funèbre et son pas monocorde,
Car nulle vérité n’est plaisante à ouïr,
Cet animal vicieux nous porte la discorde
Trémolos aux abois et vie faite à fuir

Les vers libres tueront les chimères et la foi
Seul à seul dans le noir, ton ennemi c’est toi
L’idée, fatidique, et pourtant ingénue

Sans détour te murmure : « Renonce à ton être.
Prépare le final et sois le bienvenu
Ô lecteur, dans la Métaphysique des Lettres »